Voici le courrier de la Préfecture concernant l’arrosage des terrains de sport.
Les tensions sur la ressource en eau sont chaque année plus importantes, dans l’Indre comme dans toute la France. Malgré un début d’année 2024 très humide, force est de constater que le département est confronté à des sécheresses de plus en plus fréquentes et intenses, mettant en exergue la nécessaire adaptation du territoire aux modifications structurelles liées au changement climatique.
L’arrosage des terrains de sport génère de fortes consommations d’eau en été. L’arrêté cadre sécheresse du département de l’Indre définit les mesures de restrictions des prélèvements et des usages de l’eau destinées à faire face à une menace de sécheresse. Ces mesures dépendent des débits des cours d’eau :
- dès que débit de seuil d’alerte (OSA) est atteint (1er niveau de gravité), l’arrosage des terrains de sport est interdit de 10 h OO à 18 h00.
- Dès que le débit d’alerte renforcée (DAR) est atteint (2èmeme niveau de gravité), l’arrosage des terrains de sport est interdit de 8 h00 à 20h00
- Dès que le débit de crise (DCR) est atteint (niveau le plus critique), l’arrosage des terrains de sport est interdit.
Nous tenons à vous rappeler l’importance de respecter ces mesures de restriction en cas de sécheresse. Ces dernières années, nous avons pu constater des manquements à la réglementation d’usagers de l’eau peu précautionneux qui cumulés peuvent mettre en péril les milieux et les .usages prioritaires comme l’eau potable. Les contrôles des usagers de l’eau seront donc renforcés· cette année en cas de sécheresse. Nous vous suggérons d’installer un compteur spécifique à l’arrosage des terra ins de sport afin de faciliter le suivi des consommations. Sans cela, il est nécessaire de tenir un registre de prélèvement hebdomadaire spécifique aux arrosages des terrains.
Les mesures de restriction s’appliquent à tous les prélèvements dans les cours d’eau, les plans d’eau, les puits, les forages ou sur le réseau d’eau potable. Seule l’utilisation d’eaux pluviales stockées dans des cuves de récupération ou d’eaux collectées dans des réserves en hiver n’est pas soumise aux restrictions en période de sécheresse. Dans le cas où des consommations d’eau non justifiées seraient constatées, une procédure judiciaire pourrait être engagée.