2024 : église fermée pour travaux jusqu’en novembre/décembre
Les peintures de Vic sont l’œuvre d’un unique artiste. Pour chaque surface murale, les compositions s’ordonnent suivant un quadrillage régulier.
Le peintre suit cette trame en accentuant les diagonales et les courbes. La répétition des visages ronds à peu près identiques avec leurs joues fardés de taches rouges, et leurs sourcils en accolade, le traitement toujours identique des plis des vêtements, en bourrelets concentriques ou en éventail, renforcent l’unité de l’ensemble de l’œuvre.
On peut observer que les personnages « bons » sont vus de face, et les « méchants » de profil.
Émile Mâle écrit: « Le peintre de Vic a une passion du mouvement, une fougue tout à fait extraordinaire pour le XIIe siècle. Les apôtres assis aux côtés du Christ ne se résignent pas à rester immobiles: ils causent entre eux et gesticulent. rien de plus tumultueux comme le baiser de Judas. Judas se rue sur Jésus-Christ, pendant que les autres soldats l’entraînent brutalement. »
La palette de couleurs est composée de quatre pigments minéraux: noir de charbon de bois, blanc de chaux, ocre-rouge et ocre-jaune. Par des combinaisons de ces pigments, en mélangeant, superposant ou juxtaposant ces couleurs, le peintre réussit à diversifier les effets, à créer des ombres et des lumières, à suggérer des volumes.
L’étude des couches d’enduit montre que le peintre opérait de haut en bas et de droite à gauche. Ceci montre que le programme d’ensemble était défini préalablement.
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Et le livre d’Emmanuelle Polack, co-édité par Lancosme Multimedia, la Communauté de communes La Châtre Ste Sévère et La Cité de l’architecture et du patrimoine :